Roger Millot

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Roger Millot
Roger Millot (à gauche) avec le ministre néerlandais Théo Rutten en 1950
Fonctions
Président
Pax Romana (en)
-
Président
Fédération française des étudiants catholiques
-
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Roger René Louis MillotVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Ingénieur, syndicalisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Distinctions
Archives conservées par
La Contemporaine (F delta 1065)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata

Roger Millot, né le à Clamecy[2] (Nièvre) et mort le à Boulogne-Billancourt[3] (Hauts-de-Seine), est un ingénieur et syndicaliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le 9 mai 1909 à Clamecy dans la Nièvre, Roger Millot est le fils d'un employé de la compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée[2]. Entré à l'école nationale supérieure des mines de Paris, il en sort diplômé en 1933[4]. Catholique convaincu, il devient de 1935 à 1938 président de la fédération française des étudiants catholiques, puis de l'association Pax Romana de 1937 à 1952[4].

Mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale au poste de lieutenant d'artillerie, il participe à la fondation du réseau de résistance Combat, avant de devenir l'un des membres du réseau Marathon[4],[5]. En 1972, il est élu au huitième fauteuil de la section de morale et de sociologie de l'académie des sciences morales et politiques[6]. Il meurt le 12 avril 1973 à Boulogne-Billancourt[3].

Entre autres fonctions, il fut également administrateur du Secours catholique, régent de l’Institut catholique de Paris, président de l’Institut international des classes moyennes, président de l’Association des élèves de l’École des mines, président de l’Association des élèves de l’École centrale et de l’Institut national des sciences appliquées de Lyon[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Décorations[4][modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

  • Roger Millot, L'École des mines, Paris, Aux étudiants de France, 1946, 41 p.[9]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « http://www.calames.abes.fr/pub/#details?id=FileId-663 » (consulté le )
  2. a et b « Acte de naissance de Roger René Louis Millot », sur archives.nievre.fr (consulté le )
  3. a et b « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )
  4. a b c d e et f « CTHS - MILLOT Roger », sur cths.fr (consulté le )
  5. « Roger René Louis MILLOT sur la base des titres, homologations et services pour faits de résistance », sur Mémoire des hommes (consulté le )
  6. « Les académiciens de 1832 à nos jours – Section II », sur Académie des Sciences Morales et Politiques, (consulté le )
  7. « Roger René Louis MILLOT sur la base des médaillés de la résistance », sur Mémoire des hommes (consulté le )
  8. « BOE-A-1970-49305 Decreto 2869/1970, de 1 de octubre, por el que se concede la Gran Cruz de la Orden de Cisneros a don Roger Millot. », sur www.boe.es (consulté le )
  9. « Notice bibliographique de L'École des mines (1946) », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

  • François Lhermitte, Notice sur la vie et les travaux de Roger Millot (1909-1973), lue dans la séance du 18 janvier 1977 de l'Académie des sciences morales et politiques, Paris, Institut de France, 1977, 18 p.
  • Marie-Helène Olivier, Roger Millot (1909-1973) et l'avènement des classes moyennes, Dijon, Université de Bourgogne, 1995, 2 volumes.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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